Free-lance EURL : tout ce que vous devez savoir

 

Vous envisagez de vous lancer dans le freelance et souhaitez opter pour le statut d’EURL ? Cet article est pour vous ! Nous allons faire un tour d’horizon sur tout ce qu’il faut savoir en l’occurrence :

• Le statut de freelance ;
• Les avantages de l’EURL ;
• Les étapes à suivre pour créer une EURL.

 

Freelance EURL : Tout sur le statut de freelance

 

• Qu’est-ce qu’on entend par freelance ?

 

« Freelance » est le terme désignant un travailleur indépendant. Ce terme est également synonyme de « digital nomad ». En effet, le terme freelance désigne également un mode de travail impliquant la prestation en ligne. 

Devenir freelance représente de nombreux avantages qui se résument en un seul mot : la liberté. En premier lieu, et contrairement au salarié, le freelance ne se trouve pas soumis à une subordination hiérarchique. C’est par ailleurs la caractéristique d’un travailleur indépendant. En second lieu, le second avantage est l’absence de contrainte géographique lui permettant de travailler de n’importe où. En troisième lieu, le statut de freelance permet à celui-ci de fixer son horaire de travail. 

 

• Quelles sont les activités idéales ?

 

Certaines activités professionnelles ne peuvent pas être exercées en freelance. Celles pouvant être exercées en freelance sont principalement :

 

• Les métiers dans le web : la rédaction web ou le développeur web. Le rédacteur web, comme son nom l’indique, a pour mission de rédiger des contenus sur des thématiques définies préalablement par le client. Ces contenus seront ensuite destinés à alimenter des sites web. Une belle plume est nécessaire pour mener à bien cette activité. Le métier de développeur web, du fait de sa technicité, est destiné aux personnes titulaires d’un diplôme en informatique.
• Le métier de la communication : community manager, journaliste, graphiste. Le community manager est une activité consistant à animer les réseaux sociaux d’une personne morale (entreprise, association, ONG, etc.) ou d’une personnalité publique. Le métier de journaliste peut être exercé en freelance. Dans ce cas de figure, le professionnel n’est pas rattaché à une maison de presse. Le graphisme est le métier correspondant à la conception de supports visuels. 
• Autres : le coaching en développement personnel, cours de langue, assistanat virtuel. 

 

• Quelles sont les qualités requises pour devenir freelance ?

 

Devenir freelance n’est pas fait pour tout le monde. Ce mode de travail requiert certaines qualités. 

Pour être efficace, le freelance doit être une personne avec une personne avec une autodiscipline et une capacité organisationnelle. Ces deux qualités sont essentielles pour mener à bien l’activité freelance. Il est crucial de pouvoir gérer le temps afin de ne pas être absorbé par le travail. 

Le freelance doit également avoir une grande capacité d’adaptation face à toute situation. En effet, le contrat de freelance comporte nécessairement divers risques et incertitudes.

 

Freelance EURL : les avantages de ce statut juridique

 

De prime abord, il convient de noter que l’EURL est la version unipersonnelle de la SARL. L’EURL correspond à : entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.

 

• 1^er avantage : protection du patrimoine personnel 

 

En EURL, la responsabilité de l’associé unique est limitée à hauteur de ses apports. Cela signifie qu’en optant pour l’EURL, le patrimoine personnel du freelance est à l’abri des poursuites des créanciers. 

 

• 2^e avantage : un régime fiscal flexible

 

L’EURL représente un avantage fiscal intéressant pour le freelance. L’associé unique de l’EURL a la possibilité de choisir le régime fiscal sous lequel il souhaite être soumis : l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés. Il convient de souligner que l’impôt sur le revenu est l’imposition de plein droit de l’EURL. 

L’EULR peut bénéficier du régime de micro-entreprise lui permettant d’optimiser son statut fiscal et social également : le freelance sera considéré comme étant un travailleur non-salarié et seul le bénéfice réel est imposé. 

 

• 3^e avantage : un mode de gestion allégé

 

Le freelance en tant qu’associé unique est le seul maître à bord. Il prend la décision de façon unilatérale. Cela implique la spontanéité et la rapidité dans la prise de décisions.  

 

Freelance EURL : Les étapes pour créer une EURL

 

Comment créer une entreprise unipersonnelle en responsabilité limitée ?

 

• 1^re étape : Rédaction des statuts 

 

Cette étape n’est pas une simple formalité. La rédaction doit respecter les règles de forme et les règles de fond. D’une part, les statuts doivent être rédigés sous seing privé ou par acte notarié. D’autre part, certaines informations doivent être obligatoirement mentionnées dans les statuts. Ce sont : les apports, la forme juridique, l’objet social, la dénomination ou raison sociale, l’adresse du siège social de la société, le montant du capital social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement. 

 

• 2^e étape : Constitution du capital social

 

Avant de procéder à la signature des statuts, l’associé unique de l’EURL doit procéder à la constitution du capital social par la réalisation des apports. 

 

• 3^e étape : Déterminer l’adresse de siège social et la dénomination sociale

 

Aussi bien la dénomination sociale que l’adresse du siège social sont des éléments d’identification de l’EURL. 

 

• 4^e étape : Publier un avis de constitution

 

L’avis de constitution est à publier dans un journal d’annonces légales du ressort du siège social de l’EURL. 

 

• 5^e étape : Dépôt de la demande d’immatriculation

 

L’immatriculation est la dernière étape permettant à l’entrepreneur d’acquérir la personnalité juridique. Cette dernière est importante pour exercer en toute légalité. 

La demande d’immatriculation peut être déposée auprès du centre de formalité des entreprises (CFE) compétent. 

 

Ce faisant, l’associé unique de l’EURL doit fournir les pièces suivantes : 

 

• Un formulaire de déclaration de constitution ;
• Un exemplaire des statuts signés ;
• Une attestation de dépôt de fonds au nom de l’EURL et éventuellement un rapport réalisé par un commissaire aux comptes ;
• L’attestation de parution dans un journal d’annonces légales ;
• Justificatif de jouissance de locaux ;
• Documents relatifs au gérant en l’occurrence : pièces d’identité et déclaration de non-condamnation ;
• l’autorisation ou autre document utiles si l’activité est règlementée ;
• Un chèque à l’ordre du greffe pour frais d’immatriculation.