L’informatique est un domaine qui est omniprésent dans le quotidien de la plupart des personnes de nos jours, presque tout ce qu’on fait actuellement peut avoir un rapport direct ou indirect à ce secteur d’activité très demandé. Ce métier d’indépendant est très prisé parce qu’il va permettre à l’intéressé d’être son propre patron et de gérer lui-même ses horaires de travail.

Cependant, il ne faut pas oublier de prendre en considération la comptabilité d’une telle activité, parce qu’en tant que freelance, il faudra pour l’informaticien choisir un statut juridique sous lequel il exercera son activité. Selon le choix qu’il aurait préalablement effectué, les obligations comptables peuvent relativement varier. Dans tous les cas, l’intervention d’un professionnel tel qu’un expert-comptable est fréquemment souhaitée. Découvrons à travers cet article tout ce qu’il faudra savoir sur les obligations d’un informaticien en matière comptable, et de l’intervention d’un expert-comptable spécialisé dans ses affaires.

 

La comptabilité d’un informaticien selon la forme juridique souhaitée

 

Le choix d’exercer sous le statut de l’auto-entrepreneur

Comme il a été susmentionné, il est inévitable pour l’indépendant de choisir un statut juridique pour exercer le métier relatif à l’informatique, et en tant que freelance, il n’aura nul autre choix que d’exercer sous la forme d’une société unipersonnelle (les entreprises individuelles telles que les EIRL ou les EURL). Dans tous les cas, le régime fiscal d’un informaticien freelance tournera autour de deux régimes distincts : le premier fait référence au micro-BNC (avec un chiffre d’affaires annuel ne dépassant pas un certain seuil) et le second concerne le régime de la déclaration contrôlée (CA dépassant les 72 500 euros).

Pour le premier régime, les obligations comptables se limiteront simplement à l’établissement d’un livre des recettes et à la déclaration du chiffre d’affaires mensuellement ou annuellement (nul besoin de produire un bilan comptable). Tandis que pour le second cas, une comptabilité de trésorerie doit être mise en avant, avec la présentation annuelle d’un bilan comptable et d’un compte de résultat (une liasse fiscale sera utile pour déclarer le chiffre d’affaires).

En termes d’imposition, l’informaticien freelance sera imposé automatiquement à l’IR ou à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BNC (ses revenus personnels feront l’objet de l’imposition de son entité). Enfin, en matière de fiscalité, la franchise en base de TVA sera appliquée s’il est question du régime de la micro-BNC, tandis que dans le cas de la déclaration contrôlée, la TVA sera exigible (à l’encaissement en principe).

 

Le choix de se mettre en société et les conséquences comptables de cette option

En s’associant à une autre personne, un informaticien indépendant aura le choix entre la SARL ou la SAS. En tout cas, le fait de se mettre en société implique de respecter des obligations plus strictes en matière comptable. En fonction encore du chiffre d’affaires annuel, l’informaticien aura le choix entre deux régimes.

Le premier concerne le régime du réel simplifié. Il sera alors nécessaire de tenir une comptabilité d’engagement simplifiée avec l’obligation de posséder un grand livre et un livre journal. Cela implique entre autres d’établir à chaque clôture d’exercice, un bilan, un compte de résultat et les annexes. Le second régime est celui du réel normal en cas de dépassement d’un certain seuil (obligation de tenir une comptabilité d’engagement à proprement parler, avec en sus la possession des journaux auxiliaires).

 

Les avantages de l’implication de l’expert-comptable spécialisé et les missions qu’il effectuera pour le compte de l’informaticien

 

Le caractère bénéfique de faire appel à un professionnel des chiffres

Au niveau de la législation française, il n’existe à ce jour aucune loi qui dispose que le fait de solliciter un expert-comptable pour gérer le côté financier d’une affaire d’un informaticien est une obligation. Cette sollicitation n’est en fait qu’une recommandation, mais non une obligation, ce professionnel s’impliquera uniquement pour alléger le quotidien de l’informaticien. Faire appel à ses services est d’ailleurs vivement recommandé pour que les obligations envers l’administration fiscale puissent être réalisées dans les règles.

En plus de faire gagner du temps et de permettre à l’informaticien de se focaliser concrètement sur son métier, l’expert-comptable spécialisé pourra conseiller et accompagner l’informaticien à prendre les bonnes décisions, dès même la création de la société (le choix du statut juridique adapté par exemple).

 

L’intervention de l’expert-comptable pour l’informaticien : quel type d’expert privilégier ?

La principale raison de faire appel à un expert-comptable est le gain de temps qu’apporte son intervention sur les affaires de l’informaticien. La gestion de l’activité sera plus facile, et l’expert-comptable pourra optimiser au maximum la comptabilité et la fiscalité de l’entreprise.

Notons par ailleurs que l’informaticien indépendant travaille en suivant un système de facturation journalière, c’est-à-dire que dans la majorité des cas, il facture ses services à la journée. Ainsi, il serait préférable et plus pratique de se tourner vers un cabinet d’expertise comptable spécialisé en ligne afin d’éviter les dépôts réguliers des pièces comptables papiers à l’emplacement du cabinet (les professionnels de proximité sont donc à éviter, ou bien en choisir un qui propose également une solution dématérialisée permettant de rendre plus fluide la transmission des documents).

En outre, il est conseillé de choisir un expert-comptable spécialisé qui reste à jour sur les différents outils de gestion comptable, ce qui permettrait à l’informaticien de suivre en temps réel ses comptes (la situation financière de son activité, c’est-à-dire la situation de son budget par rapport à ses comptes).

Enfin, pour rendre plus efficace le suivi des différentes notes de frais (précisons que ces notes sont le quotidien d’un informaticien parce que cette activité demande beaucoup de déplacements, avec des dépenses peu conséquentes), il est essentiel de choisir un expert-comptable qui est familier à ce genre de système pour mieux aider et conseiller l’informaticien (un expert-comptable qui pourra proposer une solution simple pour le calcul des refacturations ou des remboursements par exemple).

 

Les principales missions de l’expert-comptable spécialisé au service d’un informaticien

De prime abord, il est évident que ce sera dans le domaine financier que l’expert-comptable se démarquera le plus, puisque c’est son domaine de prédilection. Cela englobe la tenue d’une comptabilité régulière à la vérification et au contrôle des comptes de l’informaticien. Autrement dit, il sera là pour assurer que son client puisse respecter ses obligations à l’égard de l’administration concernée.

Ensuite, ce professionnel pourra aussi accompagner l’informaticien sur de nombreux autres domaines qui touchent son activité. Au niveau fiscal par exemple, il pourra orienter son client à intégrer un centre de gestion agrée (en cas d’exercice en nom propre) afin d’amoindrir le montant de l’IR. De plus, il pourra suivre en temps réel l’évolution du chiffre d’affaires de l’informaticien et faire en sorte qu’il ne dépasse pas un certain seuil. En outre, l’expert-comptable spécialisé pourra aussi se charger de la déclaration de la TVA si le freelance en informatique est soumis au régime du réel normal d’imposition (il sera familier des procédures à prendre pour effectuer les déclarations en bonne et due forme).

Enfin, en matière sociale, l’informaticien doit calculer et payer diverses cotisations sociales et se charger de différentes contributions personnelles obligatoires. Il s’agit de la DSI ou de la déclaration sociale des indépendants, une déclaration qui va servir de base pour ce calcul. L’expert-comptable pourra aider son client à faire rapidement cette déclaration en suivant les normes en vigueur tout en lui prévenant de le faire le plus tôt possible pour prévoir la trésorerie.

 

Expert-comptable spécialisé informatique : tout savoir en 3 minutes